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le monde


Ranimées par Boy George, les "Swinging Eighties" font un tabac à Londres

Le succès de la comédie musicale "Taboo" illustre la fascination pour le néoromantisme.

Marc Roche

Taboo, de Boy George. The Venue, 5, Leicester PLace, Leicester Square, Londres. Tél. : + 44-870-899-3335. 35 £ et 25 £. Du lundi au mardi, à 20 heures. Samedi à 15 heures et 20 heures. Jusqu'au 14 septembre.

En soi, Taboo, comédie musicale donnée dans un café-théâtre près de Leicester Square, ne vaut pas tripette. A première vue, le livret signé Boy George, les costumes et maquillages extravagants ou la satire très "cage aux folles" participent des mêmes conventions désuètes. Les critiques ont fort justement éreinté le show, riche en clichés échangés par des personnages de caricature. Cette comédie musicale est de loin inférieure au Mama Mia qui met en scène les tubes d'Abba dans un théâtre d'Old Compton Street, pour comparer le comparable.

Comment expliquer dans ces conditions son succès commercial ? L'engouement du public relève de la même fascination pour le temps retrouvé, les "swinging eighties", les folles années 1980. A travers le personnage de Billy, prolo de banlieue rêvant de devenir photographe de célébrités, on voit ainsi défiler les figures emblématiques de l'ère néoromantique et leurs lieux expérimentaux sur tous les plans, musicaux, vestimentaires, sexuels.

Les "New Romantics" avaient bouleversé la nuit londonienne, d'où n'émergeait aucun style défini, mais où tous les déguisements étaient permis. C'était, il y a vingt ans, l'époque hautement décadente où tout était apparemment possible. Les nouveaux temples de la nuit affirmaient tout simplement le droit à la fuite. Leur vraie folie, c'était dans le costume ou la coupe de coiffure qu'ils la mettaient, ces chômeurs, standardistes ou dactylos qui étaient pour un soir les stars de la fête....

A tout seigneur tout honneur, le personnage central de Taboo est l'ancien garçon-boucher Steve Strange, le maître de cérémonie qui à l'entrée des endroits branchés, privilégiés et étincelants, assurait une sélection sans faille. Car n'entrait pas qui voulait au Blitz ou au Camden Palace. Il fallait avoir la dégaine du corsaire peinturluré ou de Nina Hagen, jeune culture anglaise oblige. Les autres personnages-clés du néoromantisme furent le grand guignol Leigh Bowery, l'homme orchestre de cette vague immortalisée par le peintre Freud, tout à la fois styliste, artiste, et animateur de boîte ; Adam Ant, le leader de Spandau Ballet ; Boy George et le Culture Club ; Marilyn, le garçon-fille à la sensualité irrésistible.

Qui ne connaît pas l'illustre Karma Chameleon, le tube du Culture Club, que l'assistance applaudit à grands cris enthousiastes ? Avec en prime ce clin d'œil de George, interprété par l'époustouflant Euan Morton, affublé de son gigantesque chapeau, qui affirme à propos de cette mélopée indienne longtemps en tête de tous les hit-parades internationaux, "Bon Dieu, combien je hais cette chanson !" [...]

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